... dans ton for du dedans, tu penses que je vais arrêter le blog.
Et ben non, même pas.
C'est juste que là en ce moment, j'ai à la fois un problème temps, ce qui m'arrange parce que, pour être tout à fait honnête, je n'ai strictement rien à dire.
Ou quasi.
Mais comme je l'ai déjà dit ici même, n'avoir rien à dire n'est pas incompatible avec le fait de pondre quelques lignes, parce que je le vaux bien, et toi aussi un peu quand même.
Un peu comme ce sémillant jeune homme qui était sur le point de se transformer en Hannibal Lecte(u)r des bibliothèques, j'ai à la fois un problème de nombril qui me fait bailler, mais surtout aussi un problème de créativité, dont je me demande d'ailleurs si elle ne s'est pas barrée au même endroit que la sienne (je l'ai envoyé vérifier, des fois que...). Bref. Tu t'en fous de toutes façons.

Sinon, j'avais envie de te parler du Turkménistant et de son Président :
"Le président du Turkménistan fête à sa façon son 50e anniversaire

ASHGABAT, Turkménistan (AP) - Imitant les tendances un brin mégalomanes de son prédécesseur, l'autocrate Saparmurat Niyazov décédé en décembre, le président du Turkménistan a fêté son 50e anniversaire en se décorant lui-même de la plus haute distinction du pays et en émettant des pièces de monnaie à son effigie, ont rapporté samedi les médias officiels de cette ancienne république soviétique d'Asie centrale.

Gurbanguli Berdymukhamedov s'est auto-décoré de l'Ordre de la Mère-patrie -un imposant pendentif d'or et de diamants de près d'un kilogramme- pour son "oeuvre remarquable", a rapporté le journal "Neutral Turkmenistan".

Dans le cadre de cette décoration, le président -qui avait promis plus d'ouverture politique au Turkménistan lors de son arrivée au pouvoir- a également reçu 20.000 dollars (15.000 euros), et une augmentation de 30% de son salaire et de ses pensions de retraite. Enfin, le gouvernement a émis 200 pièces d'or et 200 autres d'argent commémoratives à son effigie, selon le "Neutral Turkmenistan".

"Tous mes efforts visent à faire en sorte que les Turkmènes aient une vie décente, que la population ne manque de rien, qu'elle soit heureuse", a déclaré Gurbanguli Berdymukhamedov lors de la cérémonie de remise de la distinction, selon le quotidien.

Au moment de sa prise de fonctions, Gurbanguli Berdymukhamedov, ancien ministre de la Santé, avait annulé certaines des décisions les plus impopulaires de son prédécesseur, Saparmurat Niyazov, autocrate adepte du culte de la personnalité qui avait régné sur le pays d'une main de fer pendant deux décennies.

Saparmurat Niyazov s'était notamment arrogé le droit de renommer à sa guise les institutions et villes du pays, ainsi que les rues ou mois de l'année."

Tu sais que je suis friande (sans saucisse) de ce genre de tranche d'actualité, parce que :
1. J'adore les vrais dictateurs. Et nous aussi, pas loin de chez nous, on en a des chouettes. Le précédent semblait être gratiné. Celui-là m'a l'air aux taquets.
2. J'adore aussi les noms des turkmènes et plus particulièrement de son présidentissime président.
Sans me moquer, hein. Mais pour moi, le Président turkmène, en prononçant un peu vite son nom, il s'appelle "Gangbanguli Perdumoncaméscope".
3. J'adore cette façon de fêter son anniversaire, de s'en mettre plein les fouilles et de prétendre que c'est pour le bien-être et le bonheur de son peuple.

C'est que ça me donnerait presque des idées pour mes 50 ans...
(J'ai plus qu'à devenir Présidente. Trop fastoche).