... je m'efforce de laisser la vie reprendre son cours.
Sans pour autant me priver de larmes, d'immersion dans les souvenirs, aussi loin que je peux remonter.
Dans la rue, je vois mon père, et j'ai envie d'aller chercher ce sosie imaginaire et de lui dire, "allez, c'est bon, maintenant, tu rentres à la maison".
J'ai eu la même pensée lorsque je l'ai revu, au funérarium : juste envie de lui dire, "Eh, oh, réveille toi bon sang, ouvre les yeux !".
Et merde.